Jean-Pierre Raynaud
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Jean-Pierre Raynaud est un plasticien français, né à Courbevoie le 20 avril 1939.
Après son diplôme d'horticulture obtenu en 1958, il réalise des œuvres à partir de panneaux de signalisation et de pots de fleur remplis de ciment. Ces derniers deviendront rapidement la marque de fabrique de l'artiste. Il est très vite appelé pour exposer aux quatre coins du monde.
En 1969, il commence à construire sa propre maison à La Celle Saint-Cloud, qui sera sa principale œuvre d'art avant qu'il ne la détruise en 1993. Il en exposa ensuite les "morceaux" à Bordeaux.
Il conceptualise le Mastaba en 1986, qu'il construit peu après à La Garenne-Colombes en proche banlieue. Cette fois-ci, il n'en vendra pas les morceaux, puisque le site a été racheté et connaît des aménagements pour devenir un musée permanent d'art contemporain, dont l'ouverture est prévue pour la fin du premier semestre 2008.
En 1998, rétrospective à la galerie nationale du Jeu de Paume à Paris. Début de la série des drapeaux. En 2006 Raynaud se fait photographier à Pyongyang en Corée du Nord. Debout au milieu de la place Kim-II-sung, il tient le drapeau nord-coréen à bout de bras. Il s'agissait de réaliser une synthèse entre un pays et son drapeau. Il a fallu de longues négociations pour obtenir l'autorisation des autorités.
Jean-Pierre Raynaud a exploré plusieurs domaines de l'art contemporain. Il a réalisé des sculptures, des installations, mais il a aussi aménagé des espaces culturels. On lui doit notamment le fameux Pot Doré sur le parvis du Centre Pompidou ainsi que les vitraux de l'abbaye de Noirlac.
Le 15 janvier 2008 une œuvre estimée à 100 000 euros de Jean-Pierre Raynaud, a été détruite à coups de marteau-piqueur à la suite d'un véritable dialogue de sourds entre le plasticien et le propriétaire de l'œuvre, qui n'ont pu s'entendre.
L'œuvre d'art, une sorte de grand reliquaire de 3 m × 3 m construit en 1986 en parpaings et recouvert de carreaux de faïence, fiché dans le hall d'un immeuble de bureaux du 17e arrondissement de Paris, a été détruite en présence d'un huissier de justice par la volonté de son propriétaire et propriétaire de l'immeuble, avec l'accord de l'artiste.
L'artiste, même si « cela lui est égal[citation nécessaire] » de voir l'œuvre détruite, a rappelé que pour la justice la destruction d'une œuvre d'art était un acte aussi grave que « celui de tirer sur quelqu'un avec un revolver[citation nécessaire] » .
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